Le reflux gastro-œsophagien (RGO) pathologique se manifeste lorsque la partie supérieure du tube digestif ne fonctionne pas bien, laissant le contenu de l’estomac remonter dans l’œsophage.
Tout au long de la journée, vous êtes très probablement assis ou debout lorsque l’acide de votre estomac s’échappe, mais la salive et la gravité renvoient rapidement cette substance potentiellement nocive dans votre estomac.
Mais la nuit, c’est une autre histoire.
Selon la façon dont vous dormez, votre œsophage pourrait en fait se trouver sous votre estomac, ce qui permet à l’acide de s’écouler librement, là où il se trouve juste dans vos poumons, votre œsophage, vos sinus et votre gorge.
Cela n’est pas bon pour votre corps.
La façon dont vous dormez peut avoir un impact direct sur la fréquence de vos symptômes, leur gravité et la durée pendant laquelle l’acide peut rester dans votre œsophage.
Heureusement, vous pouvez changer radicalement vos nuits, simplement en changeant votre façon de dormir.
Il n’est pas recommandé de dormir sur le dos lorsque vous avez des reflux acides nocturnes. Lorsque l’acide s’échappe de votre ventre et que vous dormez sur le dos, il peut s’écouler librement dans votre œsophage et dans d’autres zones et rester là.
« Le soir, je suis très gêné par des sensations désagréables dans les jambes (parfois dans les bras) qui m’empêchent de m’endormir et m’obligent à marcher », « La nuit, je suis réveillé par le besoin impérieux de marcher »
Le syndrome des jambes sans repos est une maladie neurologique qui touche 4% de la population française.
Ce sont des sensations désagréables (parfois crampes, fourmis, chaleur excessive) aggravées par le repos, et la position couchée, obligeant la personne à bouger ses jambes.
Il peut aussi s’agir de mouvements involontaires au cours du sommeil dont le dormeur n’a pas conscience (flexion des pieds et des orteils). Mais également par des impatiences ou des douleurs dans les jambes, le soir ou la nuit. La cause en est souvent l’immobilité prolongée. Pour éviter le syndrome des jambes sans repos, il est conseillé de ne pas se mettre au lit trop longtemps avant de dormir.
Dans les cas sévères, les répercussions sur le sommeil peuvent être importantes.
Des traitements existent et permettent la restauration d’un sommeil efficace.
Le ronflement (ou ronchopathie) désigne le bruit respiratoire que produit un dormeur.
Ce bruit traduit la vibration des tissus de la gorge (base de la langue, voile du palais et parois pharyngée) détendus par le sommeil.
Le ronflement chronique ne doit plus être traité comme un phénomène normal ou un objet de dérision.
Les ronflements peuvent atteindre 100 décibels, ce qui est le volume sonore d’un train qui entre en gare.
Au-delà de 40 ans, 60% des hommes et 40% des femmes ronflent un peu, épisodiquement.
Mais seulement 25% des hommes et 15% des femmes souffrent d’un ronflement important pathologique, appelé ronchopathie chronique.
Les ronflements sont favorisés par la fatigue, la prise d’alcool et la prise de certains médicaments mais l’obésité est aussi un facteur de ronflement ou d’aggravation de celui-ci.
Les différentes enquêtes montrent que 50% des ronfleurs gênent leur conjoint (les effets négatifs du ronflement sur la vie conjugale peuvent aller jusqu’à faire de temps à autre chambre à part, voir même parfois au divorce) et que souvent cette gêne s’étend au reste de la famille, voire aux voisins.
Outre l’aspect anecdotique et banal de ce symptôme, celui-ci peut masquer une autre pathologie beaucoup plus sérieuse : les apnées du sommeil.
Les conséquences de ces apnées et de ces ronflements suscitent de nombreuses études depuis la généralisation des enregistrements du sommeil en hospitalisation ou à domicile.
La fréquence de cette affection croit avec l’âge avec un maximum entre 50 et 70 ans.
La prépondérance masculine est évidente, mais tend depuis 20 ans à diminuer, dans la mesure où la proportion de femmes buvant de l’alcool et fumant est de nos jours devenue presque aussi élevée que celle des hommes.
A noter qu’à la ménopause, la population de femmes qui ronflent rattrape celle des hommes.
Une obésité est fréquemment rencontrée chez les patients apnéiques, mais il faut garder à l’esprit que dans 30% des cas les sujets ont un poids normal.
Chaque nuit, 100 millions de personnes dans le monde arrêtent de respirer plusieurs fois par heure. Êtes-vous concerné(e) ?
Selon l’Inserm, au moins 30% des plus 65 ans souffriraient de cette pathologie, mais ils ne sont pas les seuls. « On estime qu’entre 1,5 et 3 millions de Français souffrent d’apnées du sommeil, précise le docteur Marc Sapène, également président de l’Alliance Apnée du sommeil.17 janv. 2023
A noter que 80% des personnes souffrant d’apnée du sommeil ne sont pas diagnostiquées.
L’apnée du sommeil se caractérise par des pauses respiratoires qui peuvent durer quelques secondes (entre 10 et 30 secondes) et qui peuvent arriver plusieurs fois par heure. Elle n’est pas à prendre à la légère car elle met votre santé en danger avec un risque de maladies cardio-vasculaires important.
Entre 5 et 15 pauses respiratoires, l’apnée du sommeil est légère. Entre 16 et 30, l’apnée du sommeil est modérée. Si l’indice d’apnées/hypopnées (IAH) est supérieur à 30, l’apnée du sommeil est sévère.
Les ronflements et l’apnée du sommeil sont souvent liés. Alors que faire pour que ronfler soit un mauvais souvenir ? Demandez conseil à votre médecin qui vous fera passer une somnographie ou polysomnographie afin de connaître l’origine de votre mal.
Voici les signes qui doivent vous faire réagir :
Elles se caractérisent soit par un allongement anormal de la durée du sommeil (sommeil non récupérateur qui entraîne des somnolences diurnes), soit par des endormissements répétés et incontrôlables (narcolepsie) dus à un problème de régulation du sommeil. Ces troubles peuvent néanmoins être traités soit par traitement médicamenteux, soit par une rééducation du sommeil.
« Je ne ferme pas l’œil de la nuit »
L’insomnie est un mauvais sommeil nocturne qui se manifeste essentiellement par des difficultés d’endormissement, de maintien du sommeil ou une sensation de sommeil non réparateur. Elle est en général associée à une baisse de la vigilance, des difficultés de concentration, une fatigue ou une irritabilité. C’est le trouble le plus fréquent parmi les pathologies du sommeil.
Elle toucherait en France 40 % des sujets de plus de 75 ans.
Elle peut exister depuis de longues années, et donc avoir les mêmes causes qu’auparavant.
Mais elle peut aussi apparaître avec l’âge ; il faut alors comprendre comment le sommeil a été impacté par le vieillissement.
Il faut rechercher des modifications des habitudes avec changement du rythme de vie, et des conditions de sommeil. Toute modification des rituels de coucher fixés au fil des années peut être à l’origine de difficultés d’endormissement marquées. C’est particulièrement vrai en cas d’hospitalisation ou d’emménagement dans une maison de retraite. Un agenda du sommeil est très utile pour préciser les habitudes de sommeil.
Les causes peuvent être :
En cas d’insomnie rebelle ou de retentissement diurne majeur, il faut envisager la réalisation d’un enregistrement du sommeil à la recherche d’une pathologie du sommeil : apnées du sommeil, syndrome des jambes sans repos ou mouvements périodiques nocturnes. Quoi qu’il en soit, un sommeil modifié profondément par le vieillissement doit à minima faire l’objet d’un rendez-vous chez votre médecin traitant.
Voici des habitudes qu’il est préférable d’éviter quelques heures avant de dormir :
Ces habitudes néfastes stimulent le corps ou l’esprit et ne favorisent pas l’entrée dans un sommeil réparateur.
La chambre doit être sombre et silencieuse, fraîche (19 degrés) et souvent aérée, les horaires de sommeil doivent être réguliers et il faut éviter la présence d’animaux de compagnie qui peuvent déranger.
111,6 décibels : le ronflement le plus fort jamais enregistré
C’est Jenna Chapman, une britannique d’une soixante d’années qui détient ce record pour le moins handicapant. Son ronflement d’une puissance de 111,6 dB parvient à produire un son supérieur à celui d’un avion volant à basse altitude. Son mari affirme d’ailleurs que dormir dans la même pièce qu’elle équivaut à dormir dans un zoo ! Après avoir essayé toutes les méthodes possibles pour épargner son entourage, Jenna a enfin réussi avec l’aide d’une nutritionniste à réduire son ronflement à 99,2 décibels. Cela reste tout de même supérieur au niveau sonore d’une tondeuse à gazon.
Après notre réveil, nous oublions 50 % d’un rêve après 5 minutes et 90 % dans les 10 minutes suivantes. Cela serait dû au fait que nos fonctions cérébrales seraient immédiatement sollicitées après notre réveil nous empêchant ainsi de mémoriser les rêves faits durant la nuit.
Pendant notre sommeil, nous perdons environ 1 litre d’eau par nuit rien qu’en transpirant et respirant. Cela représente d’ailleurs une perte de poids de 150 grammes chaque nuit. Pour bénéficier d’un confort optimal, il est donc essentiel d’investir dans une literie composée d’un garnissage de qualité permettant de bien réguler la température du corps et d’absorber le surplus d’humidité durant la nuit.
22 heures par jour :
C’est le temps de sommeil quotidien moyen des Koalas.